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Comment préparer sa retraite en tant qu’agent hospitalier du secteur public ?

Le revenu brut au début d’un temps de retraite peut représenter jusqu’à 26 % de moins que le salaire du dernier trimestre d’activité. Les défis durant le temps de retraite s’associent au système de retraite par répartition qui est défectueux à cause du taux des retraités qui dépasse de plus en plus le taux des actifs. Cela contribue à augmenter à juste titre l’angoisse et les réflexions sur la manière dont vous pouvez conduire sereinement votre temps de retraite. Heureusement, il existe d’autres moyens pour mieux préparer ce temps qui vient inévitablement.

Des solutions générales connues pour préparer la retraite

Les conditions d’admission à la retraite obligent à une action personnelle en faveur de cette dernière. Or, une manière d’agir en faveur de la retraite est de travailler à un complément financier plus ou moins stable qui puisse aider à couvrir adéquatement les fins de mois et les charges que l’émolument pensionnaire rend plus pesantes qu’à l’ordinaire. Dans ce sens, trouver une structure d’épargne sérieusement établie et capable de vous garantir la cession de votre épargne en son temps suivant des clauses définies est une option appréciable. Vous pouvez opter pour l’épargne retraite du C.G.O.S par exemple pour bénéficier de plusieurs modalités d’épargne et de retrait.

De façon plus générale, il est possible de s’inscrire à une assurance-vie en vue de la retraite. Ce type de contrat vous aide à constituer un capital qui génère lui-même des intérêts. Il peut être en effet un contrat accordé aux plans d’une retraite ou dont les fruits peuvent être transmissibles à un tiers défini en cas de décès.

La loi Madelin quant à elle ne concerne sans doute pas les agents hospitaliers du secteur public. Mais elle fait partie des solutions de préparation de la retraite. Elle encourage en effet les mutuelles aux fins d’économiser pour la retraite au niveau des travailleurs non-salariés.

Pourquoi un agent hospitalier doit-il bien préparer sa retraite ?

Pour les agents hospitaliers du secteur public et plus précisément les infirmiers et infirmières, la prime constitue une part importante dans la rémunération mensuelle. Or, juste une infirme partie des primes est prise en compte lors du calcul de la pension de retraite. Cela donne lieu à une baisse de l’émolument mensuel quand un infirmier est admis à la retraite.

À titre illustratif, le salaire d’un infirmier ou d’une infirmière, évalué à 2334 €/mois est fait d’environ 20 % de prime. À la retraite, ce dernier peut tout de même se retrouver avec une pension mensuelle de près de 1500 €, ce qui est moins que le salaire d’un infirmier débutant. Cette pension représente donc un manque considérable à gagner sur chaque fin de mois.

De plus, les conditions d’admission à la retraite se durcissent de jour en jour et sont accompagnées d’une baisse du mensuel des personnes retraitées. Cela peut sans doute être dû au taux d’actifs qui est en dessous du taux des personnes retraitées dans un système où ce sont les actifs qui aident à financer la pension des personnes retraitées par leur cotisation.

Comment préparer spécifiquement sa retraite en tant qu’agent hospitalier ?

Pour un agent hospitalier, il faut avoir validé entre 167 et 172 trimestres avant de pouvoir bénéficier d’une pension à taux plein quand il accède à la retraite. Cette condition nécessaire peut être désavantageuse pour des personnes qui travaillent à temps partiel ou pour une personne devenue infirmier ou infirmière à 40 ans par exemple. Or, l’augmentation de salaire d’un infirmier dépend des postes où il évolue comme sa pension dépend des facteurs comme :

  • la catégorie de l’emploi occupé ;
  • le nombre de trimestres d’assurance ;
  • la durée des services réellement effectués, etc.

Ce sont autant de facteurs qui n’avantagent pas toujours la retraite d’un reconverti en infirmerie à un âge avancé. Mais les réalités d’un corps de métier sont plus facilement résolues par les membres de ce corps. C’est pourquoi la complémentaire Retraite des hospitaliers est une solution spécifiquement adressée aux agents hospitaliers et à leurs conjoints. Puisqu’il s’agit d’une solution spécifiquement dédiée, elle couvre véritablement les besoins de retraite des agents hospitaliers.

Elle est en effet un service d’épargne créé par des hospitaliers au profit d’autres hospitaliers qui a l’avantage d’être flexible envers ceux-ci en ce qui concerne les possibilités de finance, et les échéances de versement des cotisations.

De plus, elle maintient l’intégralité des cotisations effectuées sans aucun pourcentage prélevé sur la somme totale mise en compte. Cela représente un atout appréciable qui peut la distinguer des structures de finance comme les banques et les finances.

Vous pouvez d’une part choisir votre taux de cotisation selon quatre tendances : 2,5 %, 3,5 %, 4,5 %, ou 5,5 % et pourvoir à un complément stable durant le temps de retraite. Par ailleurs, au moment du retrait, vous pouvez également récupérer votre épargne suivant diverses modalités pour lesquelles vous optez : capital, rente, cagnotte ou encore en mixité.